On connaissait les vitamines A, B, C, D, E… essentielles pour l’organisme. Désormais, une nouvelle vitamine a fait son apparition.
En effet, des chercheurs anglo-saxons ont inventé la vitamine G « Green » pour désigner que le contact avec la nature a des effets bénéfiques sur le corps humain.
La médecine ancestrale japonaise conseille le shinrin yoku (bain de forêt) qui a fait l’objet d’études pensant 10 ans par le chercheur Yoshifumi Miyazaki. Celui-ci conclut qu’il suffit de contempler la forêt assis pendant un quart d’heure pour réduire de 13% son taux de cortisol, de 6% le rythme du pouls et d’augmenter de 56% l’activité nerveuse para sympathique qui facilite le calme et la digestion.
Selon les scientifiques japonais se sont des molécules aromatiques, les phytocides, émises par les arbres pour combattre les bactéries qui joueraient un rôle protecteur notamment sur le système immunitaire.
Dans les années 1980, Rachel et Stephen Kaplan, professeurs de psychologie expérimentale à l’Université de Michigan, ont utilisé l’imagerie pour montrer que face à un paysage, le cerveau se cale sur une longueur d’onde spécifique (appelée alpha), entraînant un « état de douce fascination » permettant de passer d’une attention dirigée (volontaire) à une attention non dirigée liée à la créativité et à l’imagination.
Dans une étude d’avril 2019, Mary Carol Hunter, de l’Université du Michigan, décrit qu’une marche quotidienne de 10 minutes dans la nature suffit pour diminuer le stress et améliorer la concentration.
Gregory Bratman de l’Université de Stanford, a envoyé en 2015 des volontaires marcher dans les bois pendant une heure et demie, tandis qu’un autre groupe devait marcher sur une route très fréquentée. Puis il leur a passé une IRM.
Les images ont montré que la marche supprimait l’activité du cortex préfrontal (cortex cingulaire antérieur), une zone impliquée dans la régulation de la rumination. Les effets étaient associés à une augmentation de l’estime de soi et à une diminution de l’anxiété pendant la balade.
L’activité physique est un facteur clé de la santé. Or, la nature favorise également l’activité physique. La chercheuse néerlandaise Jolanda Maas en 2009 a comparé la proportion de végétation autour des lieux où vivaient plus de 200 000 personnes présentant des affections cardiovasculaires, musculo-squelettiques ou psychiatriques. Sa conclusion a été que les patients qui vivaient à moins d’un kilomètre d’une zone naturelle avaient un risque 10% moins élevé de développer ces maladies.
Il y a deux théories sur le sujet :
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