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Finir son repas de Noël par une bûche, est une tradition culinaire dans la plupart des pays francophones mais aussi au Liban et au Vietnam.
Cette tradition est dérivée du rite de la célébration du solstice d’hiver, coutume remontant au Moyen-Âge répandue dans toute l’Europe et héritée de divers rites païens.
On pourrait penser que la bûche est liée au sapin de Noël, mais non !
Dans le but d’avoir une bonne récolte pour l’année à venir, les cultes polythéistes, en guise d’offrandes à leurs dieux, faisaient brûler au moment du solstice d’hiver un tronc d’arbre pendant plusieurs jours. C’était avant l’expansion du christianisme. Cela correspond à la fête Cacho Fio en Provence et à la fête de Yule dans les pays scandinaves.
Ensuite, l’habitude s’est installée de faire brûler une très grosse bûche le soir de Noël. La combustion devait être très lente, au moins pendant trois jours mais idéalement jusqu’au jour de l’An. C’était une façon d’implorer une bonne récolte pour l’année à venir. Lors de l’allumage, la bûche recevait une bénédiction à l’aide d’une branche de buis ou de laurier. Cette branche était gardée jusqu’à la fête des Rameaux.
L’arbre utilisé était différent selon les régions : arbre fruitier dans le Sud (cerisier, olivier…), chêne et hêtre dans le Nord. Rappelons que les glands et les faines étaient consommés par les hommes jusqu’à la fin du Moyen-Âge…
Dans certaines régions, on arrosait la bûche de vin pour demander de bonnes vendanges, dans d’autres de sel afin de repousser les sorcières.
Les tisons étaient conservés pour se protéger de la foudre et les cendres étaient utilisées pour fertiliser les champs. Et pour faire des remèdes on utilisait le charbon. Nos ancêtres pratiquaient déjà donc l’écologie sans le savoir !
Toute la maisonnée, maîtres, parents et domestiques se réunissaient à Noël autour de l’âtre pour la bénédiction de la bûche (qui correspondait en fait à la bénédiction du feu à un moment de l’année où il devient indispensable dans les foyers). La tradition de la bénédiction de la bûche persiste chez certaines familles dans les villages provençaux.
Cette bûche portait différents noms selon les régions et les patois. Le nom courant « tréfeu » ou « tréfouet » du latin « très foci », qui signifie trois « feux » car elle devait se consumer pendant trois jours.
Ces traditions n’ont pas perduré jusqu’à nos jours probablement du fait de l’arrivée des poêles en fonte sans âtre, les grandes cheminées ayant cédé leur place à des systèmes de chauffage plus modernes et de l’exode rural, les habitants des villes étant logés dans des appartements avec chauffage collectif.
L’origine exacte de la bûche de Noël n’est pas vraiment connue car les sources se contredisent. Peut-être créée vers 1834 par un apprenti pâtissier du quartier de Saint-Germain-des-Près, ou bien en 1860 par un chocolatier lyonnais, Félix Bonnat, ou encore en 1898 par l’ancien glacier du prince Charles III de Monaco, Pierre Lacam.
Ce qui est sûr par-contre, c’est que ce dessert s’est popularisé dans les années 1945-1950 après la seconde guerre, à la libération.
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