Exploitation forestière : vente de bois énergie, de piquets en bois et de paillage
Image de diaporama
» » Propriété boisée, quelques conseils pour une gestion saine


Propriété boisée, quelques conseils pour une gestion saine

Fraîchement propriétaire d’une parcelle de forêt (par choix ou par héritage), vous ne savez pas trop comment vous y prendre pour réaliser les travaux qui s’imposent, encore moins pour l’exploiter et faire face à vos nouvelles obligations.

Voici votre feuille de route.

 

La valorisation passe par le nettoyage

Impensable de laisser une forêt à l’abandon, ne serait-ce que pour la valorisation et la transmettre dans les meilleures conditions.

Posséder un massif implique de débroussaillervous avez un devoir d’entretien et de mise en sécurité des lieux – mais aussi de programmer des travaux sylvicoles tout au long de la vie des arbres.

Tout dépend des essences. Pour les feuillus, il faut enlever les branches qui dépérissent en pleine saison. L’objectif est d’avoir le maximum de futaies plus recherchées sur le marché du bois que les taillis.

Autre opération à prévoir, les éclaircies. Cela consiste à sélectionner au fur et à mesure de la croissance des arbres, les « tiges » moins bien développées et à les abattre pour laisser la place aux plus prospères. Le bois moins noble ainsi récupéré ne se perd pas pour autant puisqu’il peut être utilisé pour le chauffage ou la filière papier, par exemple.

Autant de travaux que vous serez parfois tenu de programmer sur la durée dans le cadre d’un Plan Simple de Gestion (PSG), à faire agréer par le Centre de la Propriété Forestière de votre région. Une obligation pour les forêts à partir de 25 hectares. Ce document permet aussi d’obtenir des aides pour la réalisation des travaux.

 

L'abattage... encadré

Une fois que les arbres atteignent leur âge d’exploitation – environ au bout de 75 ans pour un chêne et 25 ans pour un peupliervous devez envisager l’abattage.

Cette étape est encadrée, a fortiori si les coupes ne sont pas limitées à votre usage personnel. Des autorisations spécifiques, de la mairie en particulier, sont parfois requises.

Le rendement d’une coupe finale dépasse rarement 2% net par an, à moins que la forêt ait été très bien constituée dès l’origine. Si vous devez replanter, le mieux est de mixer les essences pour varier les rythmes de production, surtout si vous possédez au moins 10 hectares, seuil d’équilibre pour une gestion optimale.

Sachez que votre responsabilité civile, en tant que propriétaire d’une forêt, peut être mise en cause, typiquement si une branche blesse un promeneur ou tombe sur la clôture du voisin. Il est donc conseillé de souscrire une assurance couvrant ce risque, en profitant du tarif allégé d’un contrat de groupe conclu par un syndicat départemental forestier. Si vous faites appel à une entreprise de travaux forestiers, vérifiez qu’elle bénéficie bien d’une assurance professionnelle. Enfin, si vous vendez votre bois sur pied, c’est à l’acheteur, devenu propriétaire, d’effectuer les coupes sous sa propre responsabilité.

 

Nous nous engageons à vous fournir les meilleurs conseils et recommandations pour vous accompagner dans vos choix et dans votre vie quotidienne.

Pour plus de renseignements sur nos produits, n’hésitez pas à nous contacter !

 

L’administrateur du site est actuellement en ligne! Discuter